Examen Math Bac 2 Science Math 2020 Normale Avec Correction

 
Examen Math Bac 2 Science Math 2020 Normale
7 juillet 2020 – Session Normale – Avec Correction –

Duré de  l’épreuve: 4 heures

les 4 exercices indépendants entre eux.
Le candidat a le choix de répondre exclusivement:
Soit a l’exercice 1 ou exercice 2.
Exercice 1 (au choix ) : Arithmétique – 3.5 points
Exercice 2 (au choix ) : Structure Algébrique – 3.5 points

Exercice 3 (obligataire) : Les Nombres Complexes – 3.5 points 

Exercice 4 (obligataire) : Analyse – 13 points

PARTIE I :
Le candidat a le choix de répondre exclusivement:
Soit a l’exercice 1 Soit a  l’exercice 2
 
* Exercice 1 (au choix ) : Arithmétique – 3.5 points *
On considère dans Z×Z l’équation (D)=7x313y=5
Soit (x, y) ∈ Z×Z une solution de l’équation (D)
Montrer que: x et 13 sont premiers entre eux
b En déduire que: x121[13]
Montrer que: x310[13]
a En déduire que: x123[13]
2 Déduire des questions précédentes, que:
 l’équation (D) n’admet pas de solution dans Z×Z
 
* Exercice 2 (au choix ) : Structure Algébrique – 3.5 points *
On note par M2(IR) I’ensemble des matrices carrées d’ordre deux. 
On rappelle que (M2(IR),+,×) est un anneau non commutatif unitaire 
d’unité I=(1001) 
et que (R,×) est un groupe commutatif. 
On considéré le sous-ensemble E de M2(R) défini par:
 E={(1x0y)/xIRetyIR}
1) a. Montrer que E est une partie stable de (M2(IR),×)
b. Montrer que la multiplication n’est pas commutative dans E.
c. Vérifier que:
(xIR)(yIR):
(1x0y)×(1xy01y)
 
=(1xy01y)×(1x0y)
 
=(1001)

 

2. Montrer que:
 (E,x) cst un groupe non commutatif.
3. On considére le sous-ensemble F de E défini par:
 F={M(x)=(1x10x)/xR}
a. Montrer que l’application définie par:
 (xR);φ(x)=M(x) est un homomorphisme de (R,×) vers (E¯,×)
b. En déduire que:
 (F,x) est un groupe commutatif dont on précisera l’élément neutre,
 
Partie II: 
Obligatoire: Exercice 3 et Exercice 4
 

* Exercice 3 (obligataire) : Les Nombres Complexes – 3.5 points *

 
Soit m un nombre complexe non nul. 
 
Partie I : 
On considéré dans ℂ l’équation d’inconnue z:
 (E):z32mz2+2m2zm3=0
1. Résoudre dans ℂ l’équation (E)
On remarque que m est une solution de l’équation (E)
2. On note z1 et z2 les deux autres solutions de l’équation (E) autre que m
2.a Vérifier que: 1z1+1z2=1m
b Dans le cas où m=1+eiπ3, écrire sous la forme algébrique z1 et z2
 
Partie II : 
Le plan complexe est rapporté a un repère orthonormé direct (O;u,v)
On considère les points A et B d’affixes respectives:
a=meπ3 et b=meiπ3
On note:
* P le centre de la rotation d’angle (π2) qui transforme O en A 
* Q le centre de la rotation d’angle (π2) qui transforme A en B 
* R le centre de la rotation d’angle (π2) qui transforme B en O
1. Montrer que: les points O, A et B  ne sont pas alignes.
2. a. Montrer que l’affixe de P est p=m22ei7π12 
et que l’affixe de R est r=m22ei7π12
b. Montrer que:
l’affixe de Q est q=m2sin(7π12)
3. Montrer que:
OQ=PR et que les deux droites (OQ) et (PR) sont perpendiculaires.
 
* Exercice 4 (obligataire) : Analyse – 13 points *
 
Partie I :  
On considère la fonction f définie sur l’intervalle I=[0;+∞[ par:
f(0)=0 et ∀ x∈] 0;+∞[: f(x)=x3ln(1+1x)
et soit (C) sa courbe représentative dans un repère orthonormé
 (O;i,j) (On prendra i=j=1cm)
1. On appliquant le théorème des accroissements finis à la fonction:
t ⟶ ln(t) sur  l’intervalle I=[x;x+1], Montrer que:
(P):(∀ x∈] 0;+∞[) ; 1x+1<ln(1+1x)<1x
2. En utilisant la proposition ( P ), montrer que: 
la fonction f est dérivable a droite en 0
b. En utilisant la proposition (P), montrer que:
 la courbe (C) admet une branche parabolique dont on précisera la direction.
3.a. Montrer que:
la fonction f  est dérivable sur ] 0;+∞[ et que :
(∀ x∈] 0,+∞[) ; f(x)=3x2(ln(1+1x)13(1+x))
b.En déduire que:
la fonction f est strictement croissante sur I 
(On pourra utiliser la proposition (P))
c. Dresser le tableau de variations de f.
4. Pour tout x ∈] 0,+∞[, on pose: g(x)=f(x)x
a. Vérifier que: 
(∀ x∈] 0,+∞[) ; g(x)=2x(ln(1+1x)12(1+x))
en déduire que:
la fonction g est strictement croissante sur IR+
b. Montrer que l’équation g(x)=1 admet sur IR+ 
une solution unique notée α puis vérifier que α ∈]1;2[
(On prendra ln2=0.7 et ln(32)=1.5
En déduire que les seules solutions de l’équation f(x)=x sont 0 et α
5.a. Représenter graphiquement la courbe ( C )
(On précisera la demi-tangente à droite en O et la branche parabolique de (C))
b. Montrer que: f est une bijection de I vers I
(On note f1 sa bijection réciproque).
 
Partie II: 
On considère la suite (un)n0 définie par:
 0<u0<α et (∀ n ∈IN) ;  un+1=f1(un)
1. Montrer par récurrence que: (∀ n ∈IN ); 0<un<α
2.a. Montrer que: g(]0;α[)=]0;1[
b. En déduire que la suite (un)n0 est strictement croissante.
c. Montrer que la suite (un)n0 est convergente.
d. déterminer limn+un
 
Partie III : 
On considère la fonction F définie sur l’intervalle I par:
(xI);F(x)=x1f(t)dt
1.a. Etudier suivant les valeurs de x, le signe de F(x)
b. Montrer que:
la fonction F est dérivable sur I et déterminer sa dérivée première F
c. En déduire que:F est strictement décroissante sur I
2.a. Montrer que ∀ x∈[1;+∞[: F(x)(1x)ln2
b. En déduire limx+F(x)
3.a. En utilisant la méthode d’intégration par parties, 
montrer que ∀ x ∈] 0,+∞[:
F(x)=ln24x44ln(1+1x)+14x1t3t+1dt
b. Calculer:
x1t3t+1dt pour tout } x ∈]0,+∞[
On remarque que:
t31+t=t2t+111+t)
c. En déduire que ∀ x∈] 0,+∞[: 
F(x)=524x312+x28x4+14ln(1+x)x44ln(1+1x)
d. Calculer:
 limx0+F(x), en déduire la valeur de 01f(t)dt
4. Pour tout entier naturel non nul n, on pose:
 vn=k=0k=n1(F(2k+12n)F(kn))
a. Montrer que pour tout n ∈IN* et pour tout k ∈\{0,1, …, n-1\}
 12nf(2k+12n)F(2k+12n)F(kn)12nf(kn)
b. En déduire que ∀ n ∈IN*:
 12nk=1k=nf(knvn12nk=0k=n1f(kn)
(On remarque que: 2k+12n<k+1n
(6) Montrer que:
 la suite numérique (vn)nIN est convergente et déterminer sa limite.
 
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Examen National Mathématiques Sciences Maths 2020 Normal - Corrigé -

Exercice 1:

Considérons dans Z×Z l’équation (D):
7x313y=5.
1- Supposons que l’équation (D) admet une solution (x,y) dans Z×Z.
a- Montrons que x et 13 sont premiers entre eux.
Pour cela, posons d=x13
et montrons que d=1.
Comme d=x13 alors d/x et d/13
Donc d/x×7x2+13×(y)
D’où d/5(car5=7x313y)
Et par suite d=5 ou d=1 (puisque 5 est premier et d1 )
Et comme 5 ne divise pas 13
alors d=1
Et par suite x et 13 sont premiers entre eux.

Déduisons que \(x^{12} \equiv 1[13]\)
Comme 13 est premier
et comme x13=1
alors d’après le théorème de Fermat x1311[13]
c.à.d x121[13].

Montrons que x310[13].
On a : 7x313y=5
et comme 570[13] et 13y0[13]
alors 7x370[13]
Donc 13/7(x310)
et comme 137=1
d’après le théorème de Gauss 13/x310
et par suite x310[13]

Déduisons que x123[13]
On a d’après la question précédente x310[13]
et comme 103[13]
Alors (x3)4(3)4[13]
et comme (3)427×3[13] et 271[13]
Alors x123[13]

D’après ce qui a précédé,
si on suppose que l’équation (D) admet une solution (x,y) dans Z×Z
alors x121[13] et x123[13] d’où 13[13]
c.à.d 13/2 ce qui contredit le fait que 13 ne divise pas 2 .
On en déduit que l’équation (D) ne peut pas avoir de solution dans Z×Z.

Considérons dans Z×Z l’équation (D):
7 x^{3}-13 y=5\).
1- Supposons que l’équation (D) admet une solution (x,y) dans Z×Z.
a- Montrons que x et 13 sont premiers entre eux.
Pour cela, posons d=x13
et montrons que d=1.
Comme d=x13 alors d/x et d/13
Donc d/x×7x2+13×(y)
D’où d/5(car5=7x313y)
Et par suite d=5 ou d=1 (puisque 5 est premier et d1 )
Et comme 5 ne divise pas 13
alors d=1
Et par suite x et 13 sont premiers entre eux.

Déduisons que \(x^{12} \equiv 1[13]\)
Comme 13 est premier
et comme x13=1
alors d’après le théorème de Fermat x1311[13]
c.à.d x121[13].

Montrons que x310[13].
On a : 7x313y=5
et comme 570[13] et 13y0[13]
alors 7x370[13]
Donc 13/7(x310)
et comme 137=1
d’après le théorème de Gauss 13/x310
et par suite x310[13]

Déduisons que x123[13]
On a d’après la question précédente x310[13]
et comme 103[13]
Alors (x3)4(3)4[13]
et comme (3)427×3[13] et 271[13]
Alors x123[13]

D’après ce qui a précédé,
si on suppose que l’équation (D) admet une solution (x,y) dans Z×Z
alors x121[13] et x123[13] d’où 13[13]
c.à.d 13/2 ce qui contredit le fait que 13 ne divise pas 2 .
On en déduit que l’équation (D) ne peut pas avoir de solution dans Z×Z.

Considérons dans Z×Z l’équation (D):
7 x^{3}-13 y=5\).
1- Supposons que l’équation (D) admet une solution (x,y) dans Z×Z.
a- Montrons que x et 13 sont premiers entre eux.
Pour cela, posons d=x13
et montrons que d=1.
Comme d=x13 alors d/x et d/13
Donc d/x×7x2+13×(y)
D’où d/5(car5=7x313y)
Et par suite d=5 ou d=1 (puisque 5 est premier et d1 )
Et comme 5 ne divise pas 13
alors d=1
Et par suite x et 13 sont premiers entre eux.

Déduisons que \(x^{12} \equiv 1[13]\)
Comme 13 est premier
et comme x13=1
alors d’après le théorème de Fermat x1311[13]
c.à.d x121[13].

Montrons que x310[13].
On a : 7x313y=5
et comme 570[13] et 13y0[13]
alors 7x370[13]
Donc 13/7(x310)
et comme 137=1
d’après le théorème de Gauss 13/x310
et par suite x310[13]

Déduisons que x123[13]
On a d’après la question précédente x310[13]
et comme 103[13]
Alors (x3)4(3)4[13]
et comme (3)427×3[13] et 271[13]
Alors x123[13]

D’après ce qui a précédé,
si on suppose que l’équation (D) admet une solution (x,y) dans Z×Z
alors x121[13] et x123[13] d’où 13[13]
c.à.d 13/2 ce qui contredit le fait que 13 ne divise pas 2 .
On en déduit que l’équation (D) ne peut pas avoir de solution dans Z×Z.

Considérons dans Z×Z l’équation (D):
7 x^{3}-13 y=5\).
1- Supposons que l’équation (D) admet une solution (x,y) dans Z×Z.
a- Montrons que x et 13 sont premiers entre eux.
Pour cela, posons d=x13
et montrons que d=1.
Comme d=x13 alors d/x et d/13
Donc d/x×7x2+13×(y)
D’où d/5(car5=7x313y)
Et par suite d=5 ou d=1 (puisque 5 est premier et d1 )
Et comme 5 ne divise pas 13
alors d=1
Et par suite x et 13 sont premiers entre eux.

Déduisons que \(x^{12} \equiv 1[13]\)
Comme 13 est premier
et comme x13=1
alors d’après le théorème de Fermat x1311[13]
c.à.d x121[13].

Montrons que x310[13].
On a : 7x313y=5
et comme 570[13] et 13y0[13]
alors 7x370[13]
Donc 13/7(x310)
et comme 137=1
d’après le théorème de Gauss 13/x310
et par suite x310[13]

Déduisons que x123[13]
On a d’après la question précédente x310[13]
et comme 103[13]
Alors (x3)4(3)4[13]
et comme (3)427×3[13] et 271[13]
Alors x123[13]

D’après ce qui a précédé,
si on suppose que l’équation (D) admet une solution (x,y) dans Z×Z
alors x121[13] et x123[13] d’où 13[13]
c.à.d 13/2 ce qui contredit le fait que 13 ne divise pas 2 .
On en déduit que l’équation (D) ne peut pas avoir de solution dans Z×Z.

Exercice 2:

Montrons que E est une partie stable dans (M2(IR),x)
Pour cela, considérons deux matrices M et N de E tels que M=M(a,b)=(1a0b)
et N=M(x,y)=(1x0y)
et montrons que M×NE.
(Sous-entendu, on a (a,x)IR et (b,y)IR2
On a:
 M×N(1a0b)×(1x0y)
=(1×1+a×01×x+a×y0×1+b×00×x+b×y)
=(1x+ay0by)
=M(x+ay,by)
Et comme (x+ay) ∈ IR ( car (IR,+,×) est un anneau)
et by∈IR* ( car (IR*,×) est un groupe ) alors M×NE.
Et par suite E est une partie stable dans (M2(IR),×).

Montrons que la loi × n’est pas commutative dans E.
Pour cela, considérons deux matrices M et N de E tels que:
M=M(a,)=(1a0b) et N=M(x,y)=(1x0y) et montrons que M×NE
On a d’après la question précédente M×N=(1x+ay0by)=M(x+ay,by)
et N×M=(1a+xb0yb)=M(a+xb,yb).
On constate bien que M×NN×M en général, en effet si on prend par exemple M=(1102) et N=(1301)
On a M×N=(1402)
et N×M=(1702)
Donc M×NN×M
et par suite la loi × n’est pas commutative dans E.

On a:
(1x0y)×(1xy01y)
=(1×1+x×01×xy+x×1y0×1+y×00×xy+y×1y)
=(1001)

De même, on a:
(1xy01y)×(1x0y)
=(1×1+xy×01×x+xy×y0×1+1y×00×x+1y×y)
=(1001)

Montrons que (E,x) est un groupe:
On a: EM2(IR) et E.
(carIE,I=M(0,1))
D’après 1) a-:
E est une partie stable dans (M2(IR),×).
Comme E est stable dans (M2(IR),×)
et comme × est associative dans (M2(IR),x)
alors elle l’est dans E et comme I est l’élément neutre dans (M2(IR),×)
alors il l’est aussi dans (E,×)
Et d’après la question précédente l’inverse de tout élément:
(1x0y) de E dans (M2(IR),×) est (1xy01y)
et comme xyR et 1yIR
alors (1xy01y)es
bien l’inverse de:
(1x0y) dans E.
D’où (E,×) est un groupe,
et d’après la question 1) b-:
ce groupe est non commutatif.

Considérons la partie F de E définie par:
F={M(x)=(1x10x)=M(x1,x)/xIR}
a-Considérons l’application φ:
RExφ(x)=M(x)
Montrons que φ est un homomorphisme de (IR,x) vers (E,x).
On a d’une part :
(x,y)(IR)2,φ(x×y)
=φ(xy)=M(xy)=M(xy1,xy)
Et d’autre part:
φ(x)×φ(y)
=M(x)×M(y)
=M(x1,x)×M(y1,y)
=M(y1+(x1)y,xy)
=M(y1+xyy,xy)
=M(xy1,xy)
D’où (x,y)(IR)2:
φ(x×y)=φ(x)×φ(x)
Et par suite φ est un homomorphisme de (R,x) vers (E,x)

Déduisons que:
(F,×) est un groupe commutatif et précisons son élément neutre.
Par définition de F, on en déduit que F=φ(R),
en effet F={φ(x)/xR}
Et comme φ est un homomorphisme de (R,×) vers (E,×)
et comme (R,×) est un groupe commutatif
alors (φ(R),×)
c.à.d (F,×) est un groupe commutatif.

Exercice 3:
Première partie

Considérons dans ℂ l’équation ( E ):
z32mz2+2m2zm3=0, avec m.
1- Résolvons dans ℂ l’équation (E), sachant que mest une solution de (E)
On a:
(zC):z32mz2+2m2zm3=0z3m32mz2+2m2z=0(zm)(z2+mz+m2)2mz(zm)=0(zm)(z2+mz2mz+m2)=0(zm)(z2mz+m2)=0zm=0 ou z2mz+m2=0z=m ou z2mz+m2=0
* Résolvons dans ℂ l’équation: z2mz+m2=0
Le discriminant de cette équation est:
Δ=3m2=(im3)2
Cette équation admet deux solutions dans ℂ qui sont:
* z1=(m)im32
=m(12i32)
* z2=(m)+im32
=m(12+i32)

D’où l’ensemble des solutions de l’équation (E) est:
S={m,m(12i32),m(12+i32)}

Vérifions que 1z1+1z2=1m.
Comme z1 et z2 sont des solutions de l’équation (E) autre que m
alors elles sont les deux solutions de l’équation:
z2mz+m2=0
donc:
z1+z2=(m)1=m
z1z2=m21=m2
et par suite :
1z1+1z2=z1+z2z1z2
=mm2
=1m.

Donnons l’écriture algébrique de chacun des nombres z1 et z2
en prenant dans cette question m=1+eiπ3.
On a:
m=1+eiπ3
=1+12+i32
=32+i32.
Donc:
* z1=m(12i32)
=(32+i32)(12i32)
=34334i+34i+34
=3232i
* z2=m(12+i32)
=(32+i32)(12+i32)
=34+334i+34i34
=3i

Deuxième partie

Montrons que les points O,A et B ne sont pas alignés.
On a:
zBzOzAzO=zBzA
=meiπ3meiπ3
=ei2π3IR
car:
Im(ei2π3=sin(2π3)=320

Montrons que:
zP=p=m22ei7π12
et que zR=r=m22ei7π12
A=R1(O)
zAzP=eiπ2(zOzP)
zAzP=i(zOzP)
zA=(1i)zP
ZP=11ia
ZP=p=meiπ32eiπ4
=m22ei(π3+π4)
=m22ei(7π12)

O=R3(B)
zOzR=eiπ2(zBzR)
zR=izBizR
zB=(1i)izR
zB=(1+i)zR
zR=11+ib
zR=r=meiπ32eiπ4
=m22ei(π3+π4)
=m22ei(7π12)

Montrons que:
zQ=q=m22sin(7π12)
On a :
B=R2(A)\(zBzQ=eiπ2(zAzQ)
zBzQ=i(zAzQ)
zQ=q=11+i(izAzB)=12ei3π4(eiπ2meiπ3meiπ3)
zQ=q=m22ei3π4(ei5π6eiπ3)
Car:
eiπ2=i
(α,β)IR²:
eiαeiβ=
ei(α+β2)ei(αβ2)ei(αβ2)=
2isin(αβ2)ei(α+β2)
Montrons que OQ=PR et que (OQ)(PR).
On a d’une part:
aff (OQ)=q=m2sin(7π12)
et d’autre part:
aff(PR)=rp
=m22(ei(7π12)ei7π12)
=2isin(7π12)m22
=isin(7π12)m2
 
donc:
OQ=|OQ|=|q|
=2sin(7π12)|m|
car:
7π12]0,π2[sin(7π12)>0
et PR=|rp|=2sin(7π12)|m|
donc: 
OQ=PR
 
De même, on a:
(OQ,PR)arg(rpqo)[2π]
arg(1i)[2π]
arg(i)[2π]
π2[2π]
D’où : (OQ)(PR)

Exercice 4:
Première partie

Soit x]0,+[
montrons en appliquant le TAF à la fonction ln sur l’intervalle [x,x+1]
que 1x+1ln(1+1x)<1x.
Comme la fonction In est dérivable sur ]0,+[
alors elle est continue sur l’intervalle [x,x+1] et dérivable sur l’intervalle ]x,x+1[
alors d’après le TAF
\(\exists c \in]x, x+1[\,tel que:\)
ln(x+1)lnx=ln(c)(x+1x)=1c
Et comme
ln(x+1)lnx=ln(x+1x)
=\(\ln(1+\frac{1}{x})\)
alors c]x,x+1[telque:
ln(1+1x)=1c
Et comme c]x,x+1[
 \(\Leftrightarrow x<c< x+1\)
\(\Leftrightarrow \frac{1}{x+1}<\frac{1}{c}<\frac{1}{x}\)

Alors 
1x+1<ln(1+1x)<1x.
Considérons la propriété P x]0,+[:
 1x+1<ln(1+1x)<1x
En utilisant la propriété (P)
montrons que f est dérivable à droite en 0 .
On a:
 x]0,+[:
f(x)f(0)x0=x2ln(1+1x).
Comme
x]0,+[:x3>0
alors de (P) on en déduit que x]0,+[:
x2x+1<x2ln(1+1x)<x2x.
 c.à.d
x2x+1<f(x)f(0)x0<x.
Et comme:
limx0+x2x+1=limx0+x=0
alors
d’après le théorème dit des gendarmes
on a :
limx0+f(x)f(0)x0=0IR
et par suite f est dérivable à droite en 0
et on a fd(0)=0
En utilisant la propriété (P) montrons que:
la courbe (C) admet une branche parabolique dont on précisera la direction.
D’abord, on remarque que:
 limx+f(x)=limx+x3ln(1+1x)
=limx+x2ln(1+1x)1x
=+∞
Puisque:
limx+x2=+ et limx+ln(1+1x)1x
=limt0+ln(1+t)t=1 en posant t=1x
Ensuite, à partir de la proposition (P)
on déduit que ∀x ∈] 0,+∞[:
x2x+1<f(x)x<x
Et puisque:
limx+x2x+1=limx+x1+1x
=+∞
alors
limx+f(x)x=+∞

Et par suite la courbe (C) admet une branche parabolique de direction l’axe
des ordonnées au voisinage de +∞.

Montrons que la fonction f est dérivable sur l’intervalle ]0,+∞[
et que  ∀x ∈ ]0,+∞[:
f(x)=3x2(ln(1+1x)13(1+x)).
Comme la fonction x1+1x est dérivable et strictement positive sur ]0,+∞[
Alors la fonction: xln(1+1x) est dérivable sur ]0,+∞[
D’où la fonction f est dérivable sur l’intervalle ]0,+[ produit de deux fonctions dérivables sur ]0,+∞[
et on a ∀x ∈] 0,+∞[:
f(x)=(x3)ln(1+1x)+x2(ln(1+1x))
=3x2ln(1+1x)+x3(1+1x)1+1x
=3x2ln(1+1x)+x3(1x2)1+xx
=3x2ln(1+1x)x21+x
=3x2(ln(1+1x)13(1+x)

Déduisons que la fonction f est strictement croissante sur [0,+∞[.
On a: 
∀x ∈]0,+∞[:
 f(x)=3x2(ln(1+1x)13(1+x)).
Et comme d’après (P) ∀x ∈] 0,+∞[:
 13(1+x)<11+x<ln(1+1x).
alors :∀x ∈] 0,+∞[:
 ln(1+1x)13(1+x)>.
et comme ∀x ∈]0,+∞[: 3x²> 0
Alors :
∀x ∈]0,+∞[: f ‘ (x)> 0
D’où:
 f est strictement croissante sur [0,+∞[.

Tableau de variations de f

Considérons la fonction g définie sur ∀x ∈]0,+∞[:
g(x)=f(x)x
Vérifions (∀x ∈]0,+∞[):
g(x)=2x(ln(1+1x)12(1+x))
D’abord, signalons que g est dérivable sur ] 0,+∞[ rapport de deux fonctions dérivables sur ]0,+∞[.
On a (∀x ∈] 0,+∞[):
g(x)=(f(x)x)
=f(x)xxf(x)x2
=1x(3x2(ln(1+1x))13(1+x))1x2(x3ln(1+1x))
=3xln(1+1x)xln(1+1x)x1+x
=2x(ln(1+1x)12(1+x))
Toujours d’après (P) on a ∀x ∈]0,+∞[:
 12(1+x)<11+x<ln(1+1x)
Et comme x]0,+[:2x>0
alors ∀x ∈]0,+∞[:
g(x)>0.
Et par suite la fonction g est strictement croissante sur l’intervalle ]0,+∞[.
Montrons que la fonction g(x)=1 admet une solution unique α sur ]0,+[
puis vérifions que α]1,2[.
Comme la fonction g est continue et strictement croissante sur l’intervalle ] 0,+[
alors c’est une bijection de ]0,+[ vers l’intervalle J=g(]0,+[)
et on a:J=]limx0+g(x),limx+g(x)[=]0,+[,
en effet, on a:
limx0+g(x)=limx0+f(x)x=0
et limx+g(x)=limx+f(x)x=+
Et comme 1J alors (!α]0,+[) tel que g(α)=1
(d’après théorème de la fonction bijective ).
Et comme
g(1)=f(1)=ln(2)0.7
et g(2)=12f(2)=4ln(32)1.5
et g(α)=1
alors
g(1)<g(α)<g(2)
et comme la fonction g est strictement croissante sur 0,+[
et que 1,α et 2 sont des éléments de cet intervalle alors 1<α<2.
Déduisons que:
les seules solutions de l’équation f(x)=x sont 0 et α.
On a:
∀x∈]0,+∞[\):f(x)=xf(x)x=1
⇔g(x)=1 ⇔x=α
Et comme f(0)=0
alors les seules solutions de l’équation
f(x)=x sont 0 et α.

Représentation graphique de la fonction f

Montrons que la fonction f réalise une bijection de I vers I.
Comme la fonction f est continue et strictement croissante sur l’intervalle I
Alors
elle réalise une bijection de I vers f(I)=]limx0+f(x),limx+f(x)[=]0,+[=I.
Signalons que f est continue à droite en 0,
puisqu’on a démontré qu’elle est dérivable à droite en 0,
d’où
limx0+f(x)=f(0)=0.

Deuxième partie

détermination de la limite de (un)
La suite (un) est une suite récurrente définie par:
∀ n∈IN: un+1=f1(un) avec u0 ∈] 0,α[⊂[0,α]
Comme la fonction f1 est continue sur l’intervalle [0,α]
et comme f1([0,α])=[0,α][0,α]
car α]1,2[ )
et comme u0[0,α] et (un) est convergente
alors la limite de (un) est solution de l’équation f1(x)=x sur l’intervalle [0,α].
Or ∀x ∈[0, α]:
f^{-1}(x)=x
⇔ f(x)=x
⇔x=0 ou x=α

Donc On a limn+un=0 ou bien limn+un=α,
et comme ∀n ∈IN: 0<un<α
et comme la suite (un) est strictement croissante alors limn+un=α.
en effet, du fait que (un) est strictement croissante on déduit que:
∀n ∈IN): unu0
puis que limn+unu0 et comme u0>0
alors limn+un>0

Montrons que g(]0,α[)=]0,1[
On a vu déjà que g est continue est strictement croissante sur ]0,+[ 
et comme ]0,α[]0,+[ alors elle l’est aussi sur ]0,α[ 
et donc g(]0,α[)=∣limx0+g(x),limxαg(x)[=]0,1[,
en effet limx0+g(x)=limx0+f(x)x=0
Et limxαg(x)=g(α)=1 (car g est continue en α et g(α)=1.

Déduisons que la suite (un) est strictement croissante.
Du fait que g(]0,α[)=]0,1[
on déduit que x]0,1[:0<g(x)<1
et comme ∀n ∈IN:un]0,α[
alors ∀n∈IN: 0<g(un)<1
et comme ∀n∈IN: \(g(u_{n})=\frac{f(u_{n})}{u_{n}\) et un>1
alors on en déduit que ∀n ∈IN: \(0< f(u_{n})< u_{n}\)
et comme f1 est strictement croissante sur ]0,+[.
alors ∀n∈IN:  \(f^{-1}(0)< f^{-1}(f(u_{n}))< f^{-1}(u_{n})\)
alors ∀n∈IN: \( 0< u_{n}< f^{-1}(u_{n})\)
et comme f1(un)=un+1
alors on déduit que .
nIN:un<un+1
ce qui signifie que la suite (un) est strictement croissante.

Comme la suite (un) est strictement croissante
et comme elle est majorée ( par α )
alors elle est convergente.

détermination de la limite de (un)
La suite (un) est une suite récurrente définie par:
∀ n∈IN: un+1=f1(un) avec u0 ∈] 0,α[⊂[0,α]
Comme la fonction f1 est continue sur l’intervalle [0,α]
et comme f1([0,α])=[0,α][0,α]
car α]1,2[ )
et comme u0[0,α] et (un) est convergente
alors la limite de (un) est solution de l’équation f1(x)=x sur l’intervalle [0,α].
Or ∀x ∈[0, α]:
f^{-1}(x)=x
⇔ f(x)=x
⇔x=0 ou x=α

Donc On a limn+un=0 ou bien limn+un=α,
et comme ∀n ∈IN: 0<un<α
et comme la suite (un) est strictement croissante
alors limn+un=α.
en effet, du fait que (un) est strictement croissante
on déduit que ∀n ∈IN): unu0
puis que limn+unu0 et comme u0>0
alors limn+un>0

Troisième partie

On considère la fonction F définie sur l’intervalle I=[0,+∞[ par:
 F(x)=x1f(t)dt
Étudions suivant les valeurs de x le signe de F(x).
Soit x[0,+[, on sait que t est continue sur I=[0,+∞[
et que (t[0,+[)f(t)0, donc on a F(x)0 si x1 et F(x)0 si x1.

Montrons que F est dérivable sur I
et déterminons F(x) pour tout x1.
Remarquons d’abord que F(x)=1xf(t)dt,
comme la fonction f est continue sur 1 et comme 1∈I
alors la fonction : x➝ 1xf(t)dt est la fonction primitive de I qui s’annule en 1
et on a ∀x∈I: 1xf(t)dt)=f(x)
on en déduit que la fonction F est dérivable sur I
et que ∀x∈I:  F(x)=f(x)

Déduisons que la fonction F est strictement décroissante sur I.
Comme (xI)F(x)=f(x)
et comme ∀x∈] 0,+∞[ :f(x)> 0\
alors
∀x∈] 0,+∞[ F(x)<0
et par suite F est strictement décroissante sur I=[0,+∞[.

Montrons que ∀x∈[1,+∞[: F(x)(1x)ln2.
Soit x∈[1,+∞[,
On a ∀t∈[1, x] : f(1)f(t) et comme f(1)=ln2
alors ∀t∈[1, x] ln2f(t)
et comme 1≤ x alors 1xln2dt1xf(t)dt
Donc (x1)ln21xf(t)dt
et par suite 1xf(t)dt(x1)ln2
c.à.d F(x)(1x)ln2.

Comme d’après la question précédente :
(x[1,+[):F(x)(1x)ln2
et comme limx+(1x)ln2=(ln2>0)
alors limx+F(x)=.

oit x]0,+[,
On a :
F(x) =x1(14t4)ln(1+1t)dt
 =[14t4ln(1+1t)]x1x114t4(ln(1+1t))dt
=[14t4ln(1+1t)]x1x114t4(1t(t+1))dt
D’où x]0,+[:
F(x)=14ln(2)x44ln(1+1x)+14x1t3t+1dt
Soit x]0,+[ calculons l’intégrale
x1t3t+1dt
On a:
 x1t3t+1dt=x1t2t+11t+1dt
=[13t312t2+tln(1+t)]x1
=1312+1ln213x3+12xx+ln(1+x)
D’où
x1t3t+1dt
=56ln213x3+12x2x+ln(1+x).
D’après les deux questions 3) a et 3) b
on déduit que x]0,+[:
F(x)=524x312+x28x4+14ln(1+x)x44ln(1+1x).

détermination de la limite de (un)
La suite (un) est une suite récurrente définie par:
∀ n∈IN: un+1=f1(un) avec u0 ∈] 0,α[⊂[0,α]
Comme la fonction f1 est continue sur l’intervalle [0,α]
et comme f1([0,α])=[0,α][0,α]
car α]1,2[ )
et comme u0[0,α] et (un) est convergente
alors la limite de (un) est solution de l’équation f1(x)=x sur l’intervalle [0,α].
Or ∀x ∈[0, α]:
f^{-1}(x)=x
⇔ f(x)=x
⇔x=0 ou x=α

Donc On a limn+un=0 ou bien limn+un=α,
et comme ∀n ∈IN: 0<un<α
et comme la suite (un) est strictement croissante
alors limn+un=α.
en effet, du fait que (un) est strictement croissante
on déduit que ∀n ∈IN): unu0
puis que limn+unu0 et comme u0>0
alors limn+un>0

Considérons la suite (vn)nIN définie par :
vn=k=0n1(F(2k+12n)F(kn)).
Montrons que pour tout nN et pour tout k{0,1,,n1},
on a :
12nf(2k+12n)F(2k+12n)F(kn)12nf(kn)
Soit n∈IN*et soit k∈{0,1,…, n-1},
appliquant le TAF à la fonction F sur L’intervalle [kn,2k+12n].
On a F est dérivable sur [0,+[..
et comme [kn,2k+12n][0,+[
alors elle est continue sur [kn,2k+12n]
et dérivable sur ]kn,2k+12n[,
donc d’après le TAF:
(c]kn,2k+12n[) tel que F(2k+12n)F(kn)=F(c)(2k+12nkn)=f(c)12n
Et comme test strictement croissante sur [0,+[.
et comme kn<c<2k+12n.
alors f(kn)<f(c)<f(2k+12n).
et par suite:
12nf(2k+12n)<F(2k+12n)F(kn)<12nf(kn).

Déduisons que:
(nN)12nk=1nf(kn)vn12nk=0n1f(kn)
On a :
d’après la question précédente :
(nN)(k{0,1,,n1})12nf(2k+12n)F(2k+12n)F(kn)12nf(kn)
Et en passant à la sommation on obtient:
k=0n112nf(2k+12n)k=0n1(F(2k+12n)F(kn))k=0n112nf(kn)()
On a :
(k{0,1,,n1})2k+12nk+1n.
Et comme f est strictement croissante sur [0,+[
alors:
(k{0,1,,n1})f(2k+12n)f(k+1n)
donc:
(k{0,1,,n1})f(k+1n)f(2k+12n)
Et donc 12nk=0n1f(k+1n)12nk=0n1f(2k+12n)
et d’après (*) on obtient
12nk=0n1f(k+1n)vn12nk=0n1f(kn)
et comme
k=0n1f(k+1n)=k=1nf(kn)
alors
12nk=1nf(kn)vn12nk=0n1f(kn)

D’après la question précédente on a:
∀ n∈IN*:
12nk=1nf(kn)vn12nk=0n1f(kn)
et comme f est continue sur l’intervalle [0,1]
alors:
les deux suites (sn)nIN et (Sn)nIN définie :
∀ n∈IN*:
sn=1nk=0n1f(kn)
et Sn=1nk=1nf(kn) sont convergentes
et on a:
limn+sn=limn+Sn=01f(t)dt=524
donc:
les deux suites (12sn)niN et (12Sn)nIN sont convergentes

et on a :
limn+12sn=limn+12Sn=548
et comme ∀ n∈IN*:
12Snvn12sn
alors
la suite (vn)nIN est convergente
et on a: limn+vn=548.