Examen National Math 2 Bac Science Math 2019 Rattrapage Avec Correction

Exercice 1: (3.5 points)

Soit α un nombre complexe non nul.
I-
On considère dans l’ensemble des nombres complexes C l’équation d’inconnue z :
(Eα):z2iα3zα2=0
1-a- Vérifier que le discriminant de (Eα) est Δ=α2
b- Résoudre dans C l’équation (Eα)
2- Sachant que α=|α|eiλ(λIR),
mettre les deux racines de l’équation (Eα) sous la forme exponentielle.

II-
On suppose que le plan complexe est rapporté
à un repère orthonormé direct (O;u,v).
On considère les points Ω,M1 et M2 d’affixes respectivement:
α,z1=1+i32α et z2=1+i32α
et soit R la rotation de centre O et d’angle π3
1-a-Montrer que R(Ω)=M1 et que R(M1)=M2
b- En déduire que les deux triangles OΩM1 et OM1M2 sont équilatéraux.
2 -a- Vérifier que: z1z2=α
b- Montrer que Les deux droites (ΩM2) et (OM1) sont orthogonales.
c- En déduire que OΩM1M2 est un losange.
3- Montrer que pour tout réel Ө, le nombre :
Z=z2αz1α÷z2|α|eiӨz1|α|eiӨ est un réel.

Exercice 2: (3 points)

Une urne contient n boules numérotées de 1 à n(nIN,n3).
On retire, sans remise, l’une après l’autre toutes les boules de cette urne.
Toutes les boules sont indiscernables au toucher.
1- Quelle est la probabilité pour que les boules 1,2 et 3 sortent consécutivement et dans cet ordre ?
2- Calculer la probabilité que les boules 1,2 et 3 sortent dans cet ordre (consécutivement ou pas)?
3- On considère la variable aléatoire Xn égale au nombre de tirages nécessaire pour obtenir les boules 1,2 et 3.
Déterminer la loi de probabilité de Xn

Exercice 3: (3.5 points )

On considère l’ espace vectoriel de dimension 2 noté (V2,+,.).
Soit (i,j) une base de V2.
On pose: e1=12i+12j
et e2=12i12j
Soit la loi de composition interne définie par:
(x,y,x,y)IR4
(xi+yj)(xi+yj)=(xx+yy)i+(xy+yx)j
1-
a- Montrer que:
(e1,e2) est une base de V2
b-Vérifier que:
e1e1=e1;
e2e2=e2;
e1e2=e2e1=0
c- Montrer que:
(X,X,Y,Y)IR4
(Xe1+Ye2)(Xe1+Ye2)=XXe1+YYe2

2-
a- Montrer que la loi est commutative.
b- Montrer que la loi est associative.
c- Montrer que la loi admet un élément neutre.
d- Montrer que (V2,+,) est un anneau commutatif unitaire.

3-
Soit uV2{0}.
On note: Eu={λu/λIR}
a- Montrer que:
(Eu,+) est un sous-groupe du groupe (V2,+)
b- Montrer que:
(Eu,+,.) est un sous-espace vectoriel de l’espace (V2,+,.)
c- Montrer que:
Eu stable pour * la famille (uu,u) est liée
4-
On suppose que ∃ α ∈IR^{*}):
uu=αu
On considère l’application φ:
IR* ➝ Eu
x➝ xαu
a- Montrer que:
φ est un isomorphisme de (IR*, x) vers (Eu,)
b- En déduire que:
(Eu,+,) est un corps commutatif.

Exercice 4: (10 points)

PARTIE I:
On considère la fonction g définie sur I=]-1,+∞[ par :
g(x)=1+x22x(1+x)ln(1+x)
1- a- Montrer que:
limx1+g(x)=2
b- Montrer que:
limx+g(x)=
2- Montrer que:
g est dérivable sur I et que (xI)g(x)=2(1+2x)ln(1+x)
3- On donne le tableau de variations de g:

a-Montrer qu’il existe un réel strictement positif α unique
tel que : g(α)=0.
b- Vérifier que:
α<1 (On prendra : ln2=0.7 )
c- En déduire que:
∀x ∈]-1, α[ 0<g(x) et que ∀x ∈] α,+∞[ g(x)<0

Partie II:
On considère la fonction f définie sur I=]-1,+∞[ par:
f(x)=ln(1+x)1+x2
Soit (C) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (O,i,j).
1-a- Calculer:
limx1+f(x)
puis interpréter graphiquement le résultat obtenu.
b- Calculer limx+f(x)
puis interpréter graphiquement le résultat obtenu.
2- a- Montrer que:
f est dérivable sur I\)
et que ∀x ∈ I f(x)=g(x)(1+x)(1+x2)2
b- Donner le sens de variation de f sur I
c- Vérifier que:
f(α)=12α(1+α)
et que : (xI)f(x)12α(1+α)
3-a- Donner l’équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 0
b- Montrer que: ∀x>0 \ln (1+x)<x
c- En déduire que: ∀x>0) f(x)<x
d- Représenter graphiquement (T) et (C)
On prendra :α=0.8 et i=j=2cm)

Partie III :
On pose J=01f(x)dx
1-a – En utilisant le changement de variablet=1x1+x:
montrer que: J=π8ln2
b- Déterminer en \cm², l’aire du domaine plan limité par
la courbe (C), la tangente (T)
la droite d’équation x=0 et la droite d’équation x=1
2- En utilisant la méthode d’intégration par parties,
calculer:
K=01arctan(x)1+xdx

Correction Examen National Math 2 Bac Science Math 2019 Rattrapage :

Examen National Mathématiques Sciences Maths 2019 Rattrapage - Corrigé -

Exercice 1:

(Eα):z2iα3zα2=0
Δ=(iα3)24(α2)
=3α2+4α2
=α2

Δ=α2
z=iα3±α22
Donc:
z1=(1+i32)α
z2=(1+i32)α

Soit α=|α|eiλ;λR
z2=(1+i32)α=(cos(π3)+isin(π3))α=(cos(ππ3)+isin(ππ3))α

=(cos(2π3)+isin(2π3))|α|eiλ;λR
=ei2π3|α|eiλ;λR
=|α|ei(λ+2π3);λR


z1=(12+i32)α=(cos(π3)+isin(π3))|α|eiλ;λR=eiπ3|α|eiλ;λR=|α|ei(λ+π3);λR

Soient:
 Ω(α);M1(1+i32α);M2(1+i32α)
et la rotation définie ainsi :
R(0,π3):(P)(P)M(z)M(z)
soit
M=R(Ω)(zMz0)=e1π3(zΩz0)(zM0)=eiπ3(α0)zM=eiπ3α=|α|ei(λ+π3);λRzM=z1M1=R(Ω)
soit
M=R(M1)(zMz0)=e1π3(zM1z0)zM=eiπ3z1=eiπ3|α|ei(λ+π3);λRzM=|α|ei(λ+2π3);λRzM=z2M2=R(M1)

R(Ω)=M1{ et bien (OΩ;OM1)π3[2π] et bien 0Ω=0M1{ et bien ΩO^M1=60 et bien 0Ω=0M1⇒∣ Le triangle ΩOM1 est isocèle en 0 Avec ΩO^M1=60M1Ω^O=0M^1Ω=60OΩM1 est équilatéral 

R(M1)=M2{ et bien (OM1;OM2)π3[2π] et bien OM1=OM2{ et bien M1O^M2=60 et bien OM1=OM2⇒∣ Le triangle ΩM1M2 est isocèle en 0 Avec M1O^M2=60OM^1M2=0M^2M1=60OM1M2 est équilatéral 

 Rappel :eixeiy=2isin(xy2)ei(x+y2)

z1z2=|α|ei(λ+π3)|α|ei(λ+2π3)=|α|eiλ(eiπ3ei2π3)=|α|eiλ(2isin(π32π32)ei(π3+2π32))=|α|eiλ(2isin(π6)eiπ2)=|α|eiλ(2i)(12)(i)1=|α|eiλ=α

 Rappel :(AB)(CD)(ZDZCZBzA)iR

zM2zΩzM1z0=z2αZ1=z2Z1αz1=|α|ei(λ+2π3)|α|ei(λ+π3)|α|eiλ|α|ei(λ+π3)=eiπ3eiπ3=2isin(π3)=2i32=i3iR

D’où : (ΩM2)(OM1)

Rappel: un losange est un parallélogramme dont les diagonales sont perpendiculaires.

C-à-d qu’on pourrait montrer que le quadrilatère est un losange en montrant qu’il est d’abord un parallélogramme, Mais avec des diagonales qui soient perpendiculaires.
La deuxième méthode que je présume être recommandée est d’adopter un raisonnement basé sur la définition d’un losange. À savoir, un losange est un quadrilatère dont tous les côtés ont la même longueur.

{OΩM1 équilatéral OM1M2 équilatéral {OΩ=OM1=ΩM1OM1=OM2=M1M2

OΩ=OM1=M1M2=OM2
OΩM1M2 est un losange
Soient θR et (C)=C(O,|α|)
Soit M(|α|eiθ)(P)

{OΩM1 équilatéral OM1M2 équilatéral {OΩ=OM1=|α|OM1=OM2=|α|

OΩ=OM1=OM2=|α|

{Ω;M1;M2}(C)

{Ω;M1;M2;M}ϵ(C);car|zM|=|α|
{Ω;M1;M2;M} sont cocycliques

(zM2zΩzM1zΩ)×(zM1zMzM2zM)R

(zM2zΩzM1zΩ)÷(zM2zMZM1zM)R

(z2αz1α)÷(z2|α|eiθz1|α|eiθ)R

Exercice 2:

D’abord, je signale que, dans cette expérience aléatoire, l’hypothèse d’équiprobabilité est bien évidemment vérifiée car les boules sont identiques et indiscernables au toucher.
Quand on tire n boules, l’une après l’autre, d’une urne contenant n boules au total, alors le nombre de résultats possibles correspond exactement au nombre de combinaisons de n éléments.
Autrement-dit : 𝑐𝑎𝑟𝑑 Ω =𝑛 !
Avec Ω est l’ensemble de toutes les éventualités possibles.
On pose:
A: « les boules 1,2 et 3 sortent consécutivement et dans cet ordre »
On a 𝑛−2 éventualités possibles pour qu’on ait la première boule étant la boule numéro 1.
On a une éventualité possible pour qu’on ait la deuxième boule étant la boule numéro 2 qui suit la boule N° 1.
On a une éventualité possible pour qu’on ait la troisième boule étant la boule numéro 3 qui va suivre la boule numéro 2.
Donc le nombre d’éventualités possibles correspondant à l’obtention des boules 1,2 et 3
dans cet ordre consécutif est (𝑛−2)×1×1
Ainsi :
p(A)= CardACardΩ
p(A)=n2𝑛!

On s’intéresse maintenant à l’ordre de sortie qui est 1 2 3 , Mais peu importe la manière, consécutivement ou pas.
Cet ordre précis nous permet de déterminer le nombre total d’éventualités possibles pour ce cas, ce nombre est Cn3.
Je n’ai pas adopter les arrangements An3. parce que j’ai affaire à un seul ordre qui est 1 2 3.
C’est comme on a tiré trois boules parmi n autres.
Les arrangements An3  prend en considération tous les ordres possibles, à savoir :
B= »123, 132, 213, 231, 312, 321″.
p(B)=cardBcardΩ
Cn3n!
=
16(n3)!
=16(𝑛3)!

Soit Xn la variable aléatoire qui est égale au nombre de tirage nécessaires pour obtenir les boules 1 2 3.
On remarque que la valeur minimale de Xn est évidemment 3
c’est-à-dire qu’on peut obtenir les trois boules au cours des trois premiers tirages.
Et la valeur maximale est n.
c’est-à-dire qu’on pourrait avoir les boules 1 2 3 au cours des trois derniers tirages de notre expérience aléatoire.
Donc les valeurs possibles de Xn sont 3, 4, … , n.
ou encore : Xn(Ω)= {3,4,………..,𝑛}.La loi de probabilité de la variable aléatoire Xn est l’application PXn définie ainsi :

Ω ⟼ [0,1]

𝑘 ⟼ PXn(k)=P[Xn=k]
On considère le schéma suivant qui renseigne sur la forme générale de chaque résultat de la variable aléatoire 𝑋𝑛 défini dans l’énoncé.

Il y a 3 éventualités possibles valables pour l’emplacement numéro k. car cette place devrait recevoir ou bien la boule 1, la boule 2, ou bien la boule 3. Après avoir remplir l’emplacement numéro k, il nous reste deux boules parmi 1 2 3 pour les 𝑘−1 emplacement sur la figure. Et la distribution de deux boules sur 𝑘−1 emplacements, en prenant en considération l’ordre, s’effectue selon A2k1 différentes manières possibles. Après avoir servir les boules 1 2 3 , il nous reste à distribuer les 𝑛−3 boules sur 𝑛−3 places vides. Et pour se faire, il existe 𝑛−3 ! façons possibles. Alors, d’après le principe multiplicatif, on dénombre facilement les cas possibles correspondant à la vérification de l’événement Xn=k:


Ainsi:

PXn(k)=P[Xn=k]
=card(Xn=k)card(Ω)
=3(n3)!Ak12n!
=3(n3)!n!×(k1)!(k3)!
=3(n3)!(k1)(k2((k3)!n(n1)(n2)(n3)!(k3)!
=3(k1)(k2)n(n1)(n2)

Finalement, la loi de probabilité de la variable aléatoire 𝑋𝑛 est l’application PXn définie ainsi :
PXn:{3,4,.,n}[0,1]kPXn(k)=3(k1)(k2)n(n1)(n2)

Exercice 3:

 Rappel : dans un espace vectoriel de dimension finie, une famille (x,y) est une base si et si et seulement si det(x,y)0
\(\text { On } a: \operatorname{det}\left(\overrightarrow{e_{1}} ;\overrightarrow{e_{2}}\right)=\left|\begin{array}{cc}1 / 2 & 1 / 2 \1 / 2 & -1 / 2
\end{array}\right|=\frac{-1}{2} \neq 0\)
Donc (e1,e2) est une base de v2.

Par la suite je vais adopter l’écriture
u=(xy)
au lieu de u=xi+yȷ juste pour simplifier les écritures et être à l’aise dans la rédaction.
 Ainsi :(xy)(xy)=(xx+yyxy+yx)

e1e1=(1/21/2)(1/21/2)=(14+1414+14)=(1/21/2)=e1
e2e2=(1/21/2)(1/21/2)=(14+1414+14)=(1/21/2)=e2
e1e2=(1/21/2)(1/21/2)=(141414+14)=(00)=0
e2e1=(1/21/2)(1/21/2)=(14141414)=(00)=0

Soient (X,Y,X,Y) un quadriletère dans R4.
(Xe1+Ye2)(Xe1+Ye2)=
=(X(1/21/2)+y(1/21/2))(X(1/21/2)+Y(1/21/2))

=(X+Y2XY2)(X+Y2XY2)

=((X+Y)(X+Y)+(XY)(XY)4(X+Y)(XY)+(XY)(X+Y)4)

=(XX+YY2XXYY2)

=XX(1/21/2)+YY(1/21/2)


=XXe1+YYe2

Soient (xy)
et (xy) deux éléments de v2.
(xy)(xy)=(xx+yyxy+yx)=(xx+yyyx+xy)=(xy)(xy)

C’est trop facile car la commutativité de la loi dans v2 résulte de celle de la loi + dans R.
Soient (xy),(xy) et (xy) trois éléments de v2.
Dans un premier temps, On a :

((xy)(xy))(xy)=(xx+yyxy+yx)(xy)

=(x(xx+yy)+y(xy+yx)y(xx+yy)+x(xy+yx))
=(xxx+xyy+xyy+xyyyyy+xxy+xyx+yxx)

Et dans un second temps, On ait :

(xy)((xy)(xy))=(xy)(xx+yyxy+yx)

=(x(xx+yy)+y(xy+yx)x(xy+yx)+y(xx+yy))
=(xxx+xyy+xyy+xyyyyy+xxy+xyx+yxx)
Donc est une loi associative sur v2.

Soit (uv) l’élément neutre
Alors:
(xy)v2;
(xy)(uv)=(uv)(xy)=(xy)
À cause de la commutativité de la loi , on se restreint à une seule égalité.

(xy)(uv)=(xy)(xu+yvxv+yu)=(xy)

{ Et bien xu+yv=x Et bien xv+yu=y
{ Et bien x(u1)+yv=0 Et bien xv+y(u1)=0

x(u1)+yv=xv+y(u1)
x(u1)y(u1)+yvxv=0
(xy)(u1)v(xy)=0
(xy)(uv1)=0
{ ou bien x=y ou bien u=v+1

On remplace 𝑢 par la quantité (𝑣+1) dans l’une des équations précédentes on obtient :

x(v+1)+yv=xxv+x+yv=x

v(x+y)=0
{ ou bien v=0 ou bien x=y

Ainsi, le vecteur (10) est l’élément neutre pour la loi * sur v2.

(𝑣2,+,) est bien-évidemment un anneau commutatif car les assertions suivantes sont vérifiées :
(𝑣2,+) est un groupe abélien.
∗ est associative sur 𝑣2.
∗ est distributive par rapport à + sur 𝑣2.
∗ est commutative sur 𝑣2.
La première assertion est pratiquement vérifiable car + est une loi de composition interne dans (𝑣2) qui est associative, commutative, admet un élément neutre (00)
et que tout élément (ab) de (𝑣2) admet un seul symétrique (ab) dans (𝑣2).
Pour la 2ème et la 4ème assertions, c’est déjà fait dans 2-𝑎 𝑒𝑡 2-𝑏 .
Pour la 3ème assertion, on se donne trois éléments
(ab),(cd),(ef)dans (𝑣2) :
On a:
(ab)((cd)+(ef))=(ab)(c+ed+f)

=(a(c+e)+b(d+f)a(d+f)+b(c+e))
=(ac+ae+bd+bfad+af+bc+be)

Or:
(ab)(cd)+(ab)(ef)=(ac+bdad+bc)+(ae+bfaf+be)
=(ac+ae+bd+bfad+af+bc+be)

𝐶−à−𝑑 ∶
(ab)((cd)+(ef))=(ab)(cd)+(ab)(ef)

Ou encore, On dira que ∗ est distributive par rapport à + à gauche. Même travail pour la distributivité à droite pour conclure finalement que la loi ∗ est distributive par rapport à la loi +
On remarque, au prime abord, que Eu est une partie non vide de v2.
car: si xEu
alors x=λu;λR.
Donc : xv2 car (v2,+,) est un espace vectoriel.
Soient x et y deux vecteurs de Eu,
Alors ils existent λ et θ de R tels que :x=λu et y=θu.
On a : xy=λuθu=(λθ)uEu car (λθ)R
Ainsi: {Euv2 et Eux,yEu;x+sym(y)Eu
Donc, d’après la caractérisation des sous-groupes, on conclut que (Eu,+) est un sous-groupe de (v2,+).

Rappel : ℱ 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑠𝑒𝑣𝑑𝑒 𝑙′𝑒𝑠𝑝 (𝐸,+,∙ )⟺ ∀𝛼𝜖ℝ ∀ 𝑥,𝑦 𝜖 ℱ ∶ (𝛼𝑥+𝑦) 𝜖 ℱ

Soient αR et x et y deux vecteurs de Euv2.
αx+y=α(λ1u)+λ2u=(αλ1+λ2)uEu
Car (αλ1+λ2) est un nombre réel.
Ainsi : (Eu,+,) est un sous-espace vectoriel de (v2,+,). Et ceci d’après la caractérisation des sousespaces vectoriels mentionnée au début.

Soit u=(ab)v2{0}
Soient x=λ1u;y=λ2u deux vecteurs de Eu
On a :uu=(ab)(ab)=(a2+b22ab)
Eu est stable pour xyEu

λR;λ1uλ2u=λu(λ1aλ1b)(λ2aλ2b)=(λaλb)(λ1λ2a2+λ1λ2b2λ1λ2ab+λ1λ2ab)=(λaλb)λ1λ2(a2+b22ab)=λ(ab)

λ1λ2(uu)=λu
uu=λλ1λ2u
uu=λ~u;λ~=λλ1λ2
u et uu sont liés

Inversement : Si uu et u sont liés, Alors : αR;uu=αu

Cad:(a2+b22ab)=αu
Soient x et y deux vecteurs de Eu.
 On a:xy=λ1λ2(a2+b22ab)
=λ1λ2αu
=uEu
Donc Eu est stable pour la loi .

 Soit : φ:(R,×)(Eu,)xxαu Avec :uu=αu
Rappel: d’après le calcul fait précédemment
 on a eu: λ1uλ2u=λ1λ2(uu)
Soient a et b deux nombres réel non nuls.
φ(a)φ(b)=(aαu)(bαu)=(aα×bα)uu=(abα2)uu=(abα2)αu=(abα)u=φ(a×b)

Donc:
φ est un homomorphisme de (R,x) vers (Eu,)
En plus, φ est bijective car elle est injective et surjective:

Injective car:
φ(x)=φ(y)xαu=yαu

xα=yα
x=y

Surjective car :
((λu)Eu)(x=λαR);φ(x)=λu

Finalement : φ est un isomorphisme (homomorphisme bijectif) de (R,x) vers (Eu,).

Pour montrer que (Eu,+,) est un corps commutatif, on vérifie les assertions suivantes:
(Eu,+) est un groupe abélien.
(Eu{0};) est un groupe.
est distributive par rapport à +.
est commutative sur Eu.

Pour la première assertion, c’est déjà fait, exactement dans la question 3|a|:(Eu,+) est un sous-groupe de (v2,+)

Pour la 2ème  assertion, On sait très bien que (R,x) est un groupe, Alors φ(R,x) est un groupe aussi. Car φ est un isomorphisme. Et on ait : φ(R,x)=(φ(R),)=(Eu{0};).
Pour la distributivité de par rapport à + c’est déjà fait aussi.
Pour la 4ème assertion c’est déjà fait.
La conclusion :(Eu,+,) est un corps commutatif et cela d’après la caractérisation des corps vue dans le cours.

Exercice 4:

limx1g(x)=limx1x>1(1+x2+2x(1+x)ln(1+x))
=2+2limx1x(1+x)ln(1+x)
x>1
=2+2limt0t>0(t1)tlnt
=2+2limt0+(t1)×limt0+(tlnt)
2+2×(1)×0=2

g(x)=1+x²-2 x(1+x) ln (1+x)
xln(1+x) est dérivable sur ]1;+[.
x2x(1+x) est dérivable sur R.
x(1+x2) est dérivable sur R.
Alors g est dérivable sur I=]1,+[.
Soit xI:
g(x)=2x2(x(1+x)ln(1+x))
=2x2((1+x)ln(1+x)+xln(1+x)+x(1+x)1+x)
=2x2((1+2x)ln(1+x)+x)
=2(1+2x)ln(1+x)

D’après ce le tableau de variation de g,
On remarque que g est une fonction continue et est strictement décroissante sur [0,+[.
Donc:
g est une bijection de l’intervalle [0,+[ à valeurs dans ],1].
Ainsi :(y],1]),(!x[0,+[):g(x)=y
C-à-d : ( pour 0],1]),(!α[0,+[):g(x)=0
On a :g(1)=1+122×2ln20,77<0
Ainsi : g(1)<0. D’où : g(1)<g(α).
C-à-d: 1>α car g est decroissante et bijective.

x]1,α[x<α
g(x)>g(α); car g↘[0,+[
g(x)>0; car g(α)=0

x]α,+[x>α
g(x)<g(α); car g↘[0,+[
g(x)<0; car g(α)=0

limx(1)+f(x)=limx(1)+ln(1+x)1+x2

=(limx(1)+ln(1+x))×(limx(1)+11+x2)
=(limt0+lnt)×(limx(1)+11+x2)
()×(12)=
Donc l’axe 𝑥=−1 est une asymptote verticale à la courbe (𝐶) .

limx+f(x)=limx+ln(1+x)1+x2

=limx+(ln(1+x)1+x)×(1+x1+x2)
=(limt+lntt)×limx+(1+x1+x2)
0+×0+0+
Donc l’axe des abscisses est une asymptote horizontale à la courbe (𝐶) au voisinage de +∞

Comme 𝑥 ⟼ln (1+𝑥) est dérivable sur ]−1,+∞[.
Car c’est une composition bien définie de deux fonctions toutes les deux dérivables :
La première est la fonction 𝑥 ⟼ln𝑥 dérivable sur ]0,+∞[ .
La deuxième est 𝑥⟼1+𝑥 dérivable sur ℝ .

Et comme 𝑥 ⟼ 1+𝑥² est dérivable sur ℝ et ∀𝑥𝜖ℝ ∶ 1+𝑥²≠0 .
Alors :
xln(1+x)1+x2 est dérivable sur ]−1,+∞[ 
comme étant un quotient de deux fonctions dérivables dont le dénominateur est non nul.
Soit 𝑥 𝜖 𝐼= ]−1,+∞[:
f(x)=(ln(1+x)1+x2)
=(1+x2)(ln(1+x))(1+x2)ln(1+x)(1+x2)2
=(1+x21+x)2xln(1+x)(1+x2)2
=1+x22x(1+x)ln(1+x)(1+x)(1+x2)2
=g(x)(1+x)(1+x2)2

On a : (xI);f(x)=g(x)(1+x)(1+x2)2
Remarquons, au prime abord, que la quantité (1+x2)2 est toujours positive.
Donc le signe de f(x) sur I dépend des signes des quantités (1+x) et g(x).
Le tableau suivant résume le signe de f(x).

g(α)=01+α22α(1+α)ln(1+α)=0

ln(1+α)=1+α22α(1+α)
ln(1+α)1+α2=12α(1+α)

 

f(α)=12α(1+α)
xI{ oubien xα oubien xα
{ oubien f(x)f(α)carf>]1,α] oubien f(x)f(α) car f↘[α,+[
f(x)f(α);xI
f(x)12α(1+α);xI

Soit (T) la tangente à (C) au point d’abscisse 0 .
(T):y=(x0)f(0)+f(0)
(T):y=x

Soient x et t deux nombres réels tels que x>t>0
t0t+11
1t+11;t1
0x(1t+1)dt0x1dt
[ln|1+t|]0x[t]0x
ln|1+x|0x0
ln(1+x)x

x0x20x2+111x2+11; passage àl’inverse ln(1+x)x2+1x;d après 3bx0;f(x)x

J=01f(x)dx

On pose t=1x1+x Alors x=1t1+t

x=0t=1x=1t=0
dxdt=(1t)(1+t)(1+t)(1t)(1+t)2=2(1+t)2

Alors : dx=2(1+t)2dt

f(x)=f(1t1+t)=ln(1+1t1+t)1+(1t1+t)2=ln(21+t)2(1+t2)(1+t)2

=(1+t)22(1+t)2×ln(21+t)

Ainsi
:f(x)=(1+t)22(1+t)2×ln(21+t)

J=01f(x)dx=10(1+t)22(1+t)2×ln(21+t)×2(1+t)2dt=10ln(21+t)×(11+t2)dt=01(ln(2)ln(1+t))×(11+t2)dt=01(ln21+t2)dt01(ln(1+t)1+t2)dt=ln2[Arctant]01J=ln2(π40)J=πln24J Finalement :J=πln28

K=01(Arctanx)u(x)(11+x)v(x)dx=[Arctanxln(1+x)]010111+x2ln(1+x)dx=π4ln2π8ln2=πln28