Résumé cours nombre complexe

nombre complexe

Résumé Cours Nombres Complexes



le plan à un repère orthonormé direct (O,u,v).

 * Définitions  
En pose i² = −1.
L’ensemble des nombres complexes, noté ℂ, est l’ensemble : ℂ={a +bi/(a,b)∈IR}.
▪ Le réel a est appelé La partie réelle du nombre complexe z et est notée Re( z) .
▪ Le réel b est appelé la partie imaginaire du nombre complexe z et est notée Im( z) .
▪ L’écriture « a + ib » est appelée la forme algébrique du nombre complexe z .
▪ Si Re( z) = 0 le nombre complexe z est appelé imaginaire pur.
▪Egalité de deux nombres complexes :Soit ( z ; z ‘) ∈ ℂ
z = z ‘⇔ Re (z) = Re (z’) et Im (z) = Im (z ‘).

 * Équation du 2ème degré à coefficients réels  

On considère l’équation (E ) : az² + bz + c = 0 avec a ≠ 0
et Soit ∆ = b² − 4ac son discriminant.
▪ Si ∆ > 0, alors (E) admet deux solutions réelles:
z1=bΔ2a et z2=b+Δ2a.
▪ Si ∆ = 0, (E) admet une seule solution z0=b2a.
▪ Si ∆ < 0 , alors (E) admet deux solutions complexes
z1=biΔ2a et z2=b+iΔ2a.

 * Conjugué   
Définitions

Soit z le nombre complexe z=a+bi appelle conjugué de z,
le nombre complexe z=aibz.
Exemple:
Soit z=3+4izz=34i

Propriétés:

Pour tous nombres complexes z et z’ et tout entier naturel n :
* z+z=z+z.
* zz=z×z.
* (zz)=zz pour z​​​​​​​≠0.
* z+z¯​​ = 2a =2 Re(z).
* zz¯ = 2ib = 2i Im(z)​​.
* (z)n=(z)n​​.
* (zz)=z¯z.
* z=z¯zR.
* z=z¯z∊iR.
* zz¯=a²+b².

Exemple:

1+i3i=1i3+i.​​
(2+i)3=(2i)3​​.

 * Représentation géométrique  
Définitions:
*A tout nombre complexe z=a+ib, on associe le point M de coordonnées (a;b).
On dit que M est l’image de z (l’image ponctuelle) 

et que z est l’affixe du point M (z = aff (M)).
*A tout vecteur w ​de coordonnées (a;b) on associe le nombre complexe z=a+ib.
On dit que z est l’affixe du vecteur w.


Propriétés:
*
 M appartient à l’axe des abscisses si et seulement si son affixe z est un nombre réel.
*
 M appartient à l’axe des ordonnées si et seulement si son affixe z est un nombre imaginaire pur.
* Deux nombres complexes conjugués ont des affixes symétriques par rapport à l’axe des abscisses.
Exemple:
zA=2+3iA(2,3)

 * Affixe d’un vecteur | milieu | barycentre  
Soient A et B deux points d’affixes respectives zA ​​et zB.
* l’affixe du vecteur AB​​​​ est égale à :zAB=zBzA.
* l’affixe du milieu M du segment [AB] est égale à :zM=zA+zB2.
* L’affixe de G le barycentre de A( α) et B(β) est :zG=(αzA+βzB)α+β avec (α + β) ≠ 0.

Propriétés: soient w(z) et w(z) deux vecteurs du plan et k un nombre réel.
* Le vecteur w+w a pour affixe z+z​′​​.
* Le vecteur kw a pour affixe kz.



 * Le module d’un nombre complexe  

Le module du nombre complexe z = a +ib est le
nombre réel positif |z|=a2+b2.

Propriétés:pour tous nombres complexes z et z​′​​ :
*
|z|²=z×z
zz∣=∣z×z.
*1z∣=1z pour \(z≠0).
*zz∣=zz pour z’​​≠0.
*z+z∣≤∣z+z

 * L’argument d’un nombre complexe  
Soit z∈ℂ et M( z) son image ponctuelle.
On appelle argument de z et on note arg(z) une mesure exprimée en radians de l’angle
(u;OM).

Propriétés:
z∈IR⁺* ⇔ arg (z)≡0 [2π]. (Ex: arg(2020)≡0 [2π])).
z∈IR⁻* ⇔ arg (z)≡π [2π]. (Ex: arg(-2019)≡π [2π])).
z∈iIR* ⇔ arg (z)≡π2 [2π]. (Ex: arg(75i)≡π2 [2π])).
z∈iIR* ⇔ arg (z)≡π2 [2π]\). ∥(Ex: arg(-91i)≡π2 [2π])).

Exemple:
Soit z=3+1 ⟶ | z |=3+1= 2.
Si θ est un argument de z :

z=2(32+12i)
cos (θ)=32 et sin (θ)=12.

donc: θ=π6[2π].


Propriétés:

pour tous nombres complexes z et z​′​​ non nuls et tout entier n∈Z :

*arg (z × z ‘) = arg (z)+arg (z’) [2π].
*arg (-z) =arg (-1×z)= arg (-1)+arg (z)=π+arg (z) [2π].
*arg (1z) = – arg (z) [2π].
*arg (zz)= arg (z)-arg (z) [2π].
*arg(z) = – arg (z) [2π].
*arg (z) ⁿ = n × arg (z) [2π] (n∈Z).

 * La forme trigonométrique  
Soit z = a +ib un nombre complexe de module r et d’argument θ,
alors z = r (cosθ +i sinθ ) = [r,θ].
Le passage de la forme algébrique à la forme trigonométrique :
z = a +ib ⟶ cos(θ)=az et sin(θ)=bz
D’où: z =r (cos(θ) + isin(θ) ) = [r,θ].

Exemple:
Soit z=1+i on pose z=[r,θ]

*r=| z |=1+1=2.
*cos(θ)=12 et sin(θ)=12.

θ=π4[2π].
Donc La forme trigonométrique de z est :
z =2 (cos(π4) + isin(π4) ) = [2,π4].

 * La notation exponentielle  
z est un nombre complexe de module r et d’argument θ, 
la notation exponentielle du nombre z est :z=reiθ.

Exemple:
*2=2(1+0i)=2(cos(0)+sin(0)i)=2e0i. (|2|=5 )
*3=3(1+0i)=3(cos(π)+sin(π)i)=(3eiπ. (|-3|=3 )
*4i=4(0+i)=4(cos(π2)+isin(π2))

=4eiπ2. (|4i|=4 ).

*5i=5(0+i)=5(cos(π2)+isin(π2))

=5eiπ2. (|-5i|=5).


Propriétés:* reiθ× reiθ = (r×r)ei(θ+θ)
* (reiθ)n = rneinθ
* reiθreiθ = rrei(θθ)
* reiθ = reiθ

Exemple:

a=(1+3i)(1+i)
a=2eiπ3× 2eiπ4
a=(r×r)ei(θ+θ)
a= 22ei(π3+π4)


b=\(\frac{(\sqrt {3}i+1)}{3i}\)
b=2eiπ33eiπ2
b=23ei(π3π2)


c=i20202
* -2=\(2e^{iπ}\)
* i2020=(1×eiπ2)2020=12020×eiπ2×2020=ei×1010π.
d’où: c= ei×1010π2eiπ
c=12ei×1009π
Donc: c=12ei×π.

✓Remarque:
* eiθ=cosθ+isinθ ∥ |eiθ|=1  ∥ arg(eiθ)=θ[2π].


*arg(eiθ)ag(1)+arg(eiθ)[2π]=θ+π[2π].
*arg(2eiθ)=arg(2)+arg(eiθ)=θ[2π].
*arg(2ieiθ)=arg(2i)+arg(eiθ)=π2+θ[2π].
*ag(2ieiθ)=arg(2i)+arg(eiθ)=π2+θ[2π].

 * Utilisation en géométrie  
* La distance :
AB=|zBzA|

Les angles:
(AB;AC) ≡ arg (zCzAzBzA) [2π]

*Colinéarité | alignement:
A,B et C sont aligné ⇔zCzAzBzA ∈ IR.

*Orthogonalité :
AB et AC sont orthogonaux zCzAzBzA∈ iIR.

*La translation :
La transformation T qui transforme le point M (z)au point M'(z’).
Tel que: z’= z+a avec a un complexe fixé.
T est une translation de vecteur u d’affixe a.
on note: Tu M (z) = M'( z’).

Exemple:On pose u(a=(1+i)),A(z=3i)
Calcule de z’ tel que et T(A)=B(z’):
T(A)=B ⟶ z ‘=z+a ⟶ z’=(3i)+(1+i)=1+4i.

*L’homothétie :
Soient les points M (z) ,M'(z’ ),Ω(ω) et k∈ IR*.
La transformation H qui transforme le point M (z) au point M'(z’)
Tel que: z’−ω = k ( z −ω).
H est un homothétie de centre Ω(ω) et de rapport k.
on note: H(Ω,k) M (z) = M'(z’).

Exemple:On pose Ω(ω=i),A(z=(1+3i)) 
et H un homothétie de centre Ω et de rapport k=2.
Calcule de z’ H(A)=B(z’) :
⟶ z’−ω = k ( z−ω)
⟶ z’-i= 2((1+3i)-i) ⟶ z’=2+5i.

*La Rotation :
Soient les points M (z),M ‘(z’),Ω(ω) et θ∈ IR .
La transformation R qui transforme le point M ( z) au point M ‘( z’)
Tel que: z’−ω = eiθ (z −ω).
R est une rotation de centre Ω(ω) et d’angle θ.
on note: R(Ω,θ) M (z) = M ‘( z’).

Exemple:On pose A(z=2), B(z’=2i) 
et R une rotation de centre Ω(ω=0) et d’angle θ=π2.
Montrer que R(A)=B :
Montrons que z ‘−ω = eiθ (z −ω).

Calculons:
* z ‘−ω =2i-0=2i
* eiθ (z −ω)=
eiπ2(2-0)=2i
D’où: z ‘−ω=eiθ (z −ω)
Donc R(A)=B.


*ABCD parallélogramme: AB=DC.

est un parallélogramme  zBzA=zCzD 


*ABCD Rectangle: AB=DC et (AB;AD)±π2 [2π].

ABCD est un Rectangle  zBzA=zCzD  arg (zDzAzBzA)±π2 [2π].


ABCD Carré: AB=DC(AD;AB)±π2 [2π] et AB=AD.


ABCD est un Carré  zBzA=zCzD ∥ arg (zDzAzBzA)±π2 [2π] ∥ |zBzA|=|zDzA|.



ABCD Trapèze: AD=kBC avec k∈IR.

ABCD est un Trpéze  zDzA=k(zCzB)

* ABC est un triangle isocèle en A: AB=AC

ABC est un triangle isocèle  |zBzA|=|zCzA|.


* ABC est un triangle rectangle en A: (AB;AC)±π2 [2π].

ABCD est un triangle rectangle en A  arg (zCzAzAzA)±π2 [2π].


* ABC est un triangle équilatérale: AC=AB et (AC;AB)±π6 [2π]

* ABC est un triangle équilatérale |zBzA|=|zCzA| et arg (zBzAzCzA)±π6 [2π].

Résumé du Cours pour Bac 2